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Au nombre des nouvelles activités économiques qui viennent meubler aujourd’hui le secteur du commerce, la parapharmacie se retrouve dans une position importante. Très souvent plusieurs personnes confondent cette activité à celle de la pharmacie : il n’existe pas de lien direct entre les deux activités. Découvrez toutes les caractéristiques et les critères descriptifs d’une parapharmacie.
Que faut-il comprendre par la notion de parapharmacie ?
Lorsqu’on parle de parapharmacie, on fait référence à une activité commerciale qui regroupe la vente de différentes gammes de produits d’hygiène. Autrement dit, c’est la commercialisation des produits de soit dans un magasin, un point de vente ou encore dans une officine de pharmacie.
Il n’existe aucune contrainte légale qui organise et réglemente l’activité de parapharmacie (numerus clausus, conditions à l’ouverture, autorisations particulières pour la vente, etc.). Autant il est possible de se procurer ces produits dans des points de vente physique, autant les consommateurs peuvent acheter des produits de parapharmacie en ligne. Ils bénéficient dès lors de la possibilité de passer des commandes depuis le confort de leur maison mais aussi d’avoir accès à une large gamme de produits disponibles en ligne.
Quelle est l’utilité d’une parapharmacie ?
Alors que l’objectif primordial de la pharmacie est de soigner, celui de la parapharmacie est d’aider les gens à prendre soin de leurs corps à travers les différents produits qui sont proposés. Il s’agit d’un secteur qui représente une alternative fiable au renforcement de l’hygiène et du bien-être physique des personnes.
Parapharmacie : points de divergence avec la notion de pharmacie
Bien que ces deux termes semblent se ressembler, il est important de souligner qu’il existe quelques points de divergence entre eux.
La qualification requise pour travailler en parapharmacie
Au prime abord, pour ouvrir une officine de pharmacie, il est obligatoire d’être titulaire d’un diplôme de docteur reconnu dans ce domaine. Par contre, lorsqu’on se retrouve dans le domaine de la parapharmacie, cette exigence n’est pas une prescription obligatoire.
Par ailleurs, la loi n’admet pas qu’une pharmacie soit ouverte sans qu’on y retrouve, pendant les heures d’ouverture, un professionnel diplômé qui y soit présent. Cette exigence n’est pas faite pour les parapharmacies qui sont considérés comme des établissements classiques de commerce.
L’accompagnement des systèmes de couverture
En règle générale, vous ne serez pas couvert par votre assurance maladie si vous vous rendez dans une parapharmacie pour y acheter un produit cosmétique. Pour ne pas supporter une lourde charge, il vous revient alors de faire la comparaison des produits dont vous avez besoin afin de choisir les moins coûteux.
En revanche, lorsque vous vous rendez dans une pharmacie pour y acheter des médicaments, selon leur prix et le type de votre couverture d’assurance, vous n’aurez qu’à payer la part qui vous incombe. Dans certains cas, grâce à la couverture « tiers payant », aucun paiement ne vous sera directement exigé au moment de l’achat des médicaments. Votre Sécurité sociale et votre mutuelle d’assurance santé se chargent de toutes les formalités en vue du remboursement de la pharmacie.
Spécification des types de produits disponibles en parapharmacie
Lorsque vous vous rendez dans une pharmacie, c’est en principe pour y payer des médicaments et autres produits assimilés (matériel médical, plantes médicinales, huiles essentielles, etc.). Suite à un traitement (par un médecin ou lors de l’automédication), le patient peut être également amené à se rendre dans une pharmacie. Il s’agit donc de régler un problème thérapeutique.
A contrario, la parapharmacie est destinée à la de produits pour entretenir son corps (baume, lotion, maquillage, etc.), pour le soin capillaire (shampooings, ciseaux à ongles, pince à épiler, etc.) et d’autres produits assimilés.